Les pompiers de Bienne sont venus faire un exercice de sauvetage à l’étang de la Gruère.

Télécharger l’article en PDF: Article dans Arc Hebdo (5 janvier 2011)

Guillaume GenoudEtudiant en histoire générale, je suis actuellement en train d’entreprendre un master (minimum 5 ans d’études universitaires) dans la faculté des lettres de Genève au sein du département d’histoire nationale. Dans le cadre de mon stage au Centre Nature les Cerlatez (CNC), j’effectue une recherche sur l’extraction de tourbe dans l’arc jurassien. Idéalement, la finalité de ce travail serait de réaliser une exposition sur cette activité, au sein du Centre Nature Les Cerlatez.L’extraction de tourbe, activité emblématique de la région, n’a, à ma connaissance, jamais fait l’objet d’une étude historique détaillée. L’objectif de ce travail est donc de comprendre à la fois le fonctionnement concret de cette activité ainsi que les conséquences socio-économiques qui en découlent. Dans un second temps, j’essayerai de comprendre quelle furent les conséquences pour la population et la région jurassiennes de l’arrêt brutal de l’extraction de tourbe à partir de 1987, suite à l’acceptation par le peuple suisse de l’initiative dite de Rothenthurm (6.12.1987).Existait-il une organisation du travail et des techniques d’extraction spécifiquement jurassiennes ? Quels étaient les liens qui unissaient les tourbiers d’une même région ? Quelles furent les conséquences de la Seconde Guerre Mondiale ou de la mécanisation de l’extraction pour les tourbiers? Qu’est ce que la région et ses habitants ont perdu avec l’arrêt de l’activité ? Comment ont réagi les tourbiers et les Jurassiens à l’annonce de l’acceptation par le peuple suisse de l’initiative de Rothenthurm. Telles sont quelques-unes des interrogations que suscite cette thématique. Pour tenter d’y répondre, je recherche actuellement des personnes ayant exercé le métier de tourbier ou alors des personnes ayant eu un rapport de près ou de loin avec l’extraction de tourbe afin de pouvoir entendre leur témoignage sur divers aspects de ces thématiques. Je profite donc de l’occasion qui m’est généreusement donnée pour lancer un appel à témoin : si vous avez été tourbier ou si vous possédez des informations (photographies, témoignages ou toutes autres documentations) relatives à ce sujet, je vous serai reconnaissant de contacter le Centre Nature les Cerlatez au +41 (0) 32 951 12 69 ou via mon adresse e-mail personnelle.

Bastien LabigneFormation:BTS GPN AN – Brevet de technicien supérieur en gestion et protection de la Nature avec loption Animation Nature.Dans le cadre de son stage au Centre Nature les Cerlatez, Bastien doit créer et mettre en place un projet danimation. Il a choisi de faire sur le thème des plantes sauvages comestibles. Lobjectif est de sensibiliser à lenvironnement par lutilisation culinaire des plantes sauvages et plus particulièrement des “mauvaises herbes” en espérant que le public voit ces dernières différemment.

Joachim SiegfriedJoachim Siegfried réalise un stage au Centre Nature les Cerlatez afin dentrer à lécole dingénieur en Gestion de la Nature à Lullier.Dans le cadre de son stage, il réalise des inventaires des anciennes industries (moulins, verreries, forges, etc.) le long du Doubs (entre le Saut-du-Doubs et St-Ursanne). Ce travail sinscrit dans le groupe culture de la plateforme franco-suisse pour le Doubs.

Sophie HumbertFormation:Etudiante en licence professionnelle « Métiers du diagnostic, de la gestion et de la protection des milieux naturels » à Besançon, Sophie effectue un stage de 6 mois au Centre Nature les Cerlatez.Son travail consiste à réaliser un inventaire floristique sur deux prairies humides du bord du Doubs, pour en faire l’état des lieux dans l’objectif de réimplanter la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris). En complément de cette étude, Hélène Noël travaille sur la faune de ces deux prairies.

Pierre-Yves GourvilFormation:Etudiant en Master 1 à l’Université François Rabelais de Tours (37-France), Pierre-Yves réalise un stage de 3 mois pour valider son année.Celui-ci concerne la problématique d’érosion des berges de l’étang de la Gruère. Son travail consiste à regrouper les données antérieures relatives à l’étang, de les poursuivre et d’essayer de déterminer les facteurs d’érosions prédominant pour permettre de mettre en place un plan de gestion adapté, tout en prenant en compte les différents usages présents (baignade, patinage, pêche).

Swanee MesserliFormation:Swanee Messerli réalise un stage au Centre nature Les Cerlatez afin de rentrer à lautomne 2010 à lécole dIngénieur en gestion de la nature de Lullier (HEPIA).Dans ce stage, elle réalise différents travaux dans la réserve de la Gruère (entretien, coupes de bois, etc.). De plus, elle reprend le travail de Joachim Siegfried pour inventorier les anciennes industries du bord du Doubs (moulins, verreries, forges, etc.).

Camille MichelouFormation:Titulaire d’une licence professionnelle «expertise agro-environnementale», Camille réalise un stage Eurodyssée (région Limousin, France / Canton du Jura) d’une durée de sept mois.Sa mission est de conduire le dossier « sites RAMSAR ». Cela consiste à répertorier et inscrire les zones humides du parc naturel régional franco-suisse du Doubs. Il s’agit des hauts marais / bas marais, affluents, zones alluviales, eaux souterraines et prairies humides de la rivière Le Doubs. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la « Plateforme franco-suisse pour le Doubs ».

Laetitia ChedorgeFormation:Laëtitia Chedorge (Pornic, 44) étudiante en licence professionnelle (biologie appliquée aux écosytèmes exploités) effectue un stage de 6 mois pour létude et le suivi des Odonates sur les tourbières jurassiennes suisses.Depuis quelques années, plusieurs tourbières ont fait lobjet de diverses mesures de gestion afin de les préserver voire de les restaurer. Les odonates forment un ordre dinsectes particulièrement sensible aux altérations de leur environnement, il forme ainsi un exellent groupe dindicateurs biologiques. Lensemble des populations présentes va permettre de nous renseigner sur létat de santé de ces milieux fragiles et nous indiquer si ces mesures ont été bénéfiques ou sil est nécessaire de réintervenir. Le principe est donc dobserver les imagos (=adultes), de récolter les exuvies puis de les identifier.

Noémie MarionFormation:Etudiante en BTSA GPN (Brevet de Technicien supérieur agricole) en Gestion et Protection de la Nature, option Animation au lycée agricole de Coulounieix-Chamiers (24), en France. Noémie effectue un stage de 12 semaines au Centre Nature afin de valider son diplôme.Son stage consiste en la réalisation dune animation sur le KARST, à laide de maquettes, lectures de paysage, afin de comprendre les formations karstiques à travers les différents paysages karstiques présents dans le Jura.

Hélène NoëlFormation:Mlle NOËL Hélène élève en BTSA GPN GEN au lycée agricole de Sartène (corse). Dans le cadre de son stage détude au sein du Centre Nature les Cerlatez, elle réalise des travaux de recherche sur deux prairies humides du Doubs.Hélène travaille sur la détermination des exuvies et des libellules, ainsi que sur la détermination des papillons et des batraciens. Elle travaille en collaboration avec Mlle HUMBERT Sophie sur les communes de “Maison Meusieur” et “Fournet-blancheroche”.

Sylvie RotzetterFormation:Etudiante en Biologie à Fribourg, Sylvie réalise un stage de trois mois au Centre Nature. Ce stage lui permettra d’obtenir son Bachelor en Sciences de l’environnement. Google Play Store App Son travail de stage consiste en la réalisation d’un protocole d’échantillonnage et d’analyse des invertébrés (insectes, crustacés, etc.), des plantes, ainsi que des diatomées (algues microscopiques) du Doubs. Ce projet permettra une surveillance à long terme de la qualité de l’eau du Doubs et la localisation d’éventuels problèmes et s’inscrit dans le cadre de la « Plateforme franco-suisse pour le Doubs ».

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BNJ, 29.10.2010

La Forêt en Fête s’est déroulée durant le week-end du 25 et 26 septembre. Cela s’est déroulé sur le pâturage boisé du Hameau Les Cerlatez. Cette fête a réuni les forestiers, les agriculteurs et le Centre Nature Les Cerlatez.

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Andreas Hochuli est luthier. Il a terminé ses études à l’école de lutherie de Brienz en 2010. Dans le cadre de son service civil, il a réalisé un violoncelle au Centre Nature Les Cerlatez. Celui-ci a été réalisé pour le dimanche 26 septembre 2010 dans le cadre de la Forêt en Fête aux Cerlatez. Le violoncelle est un instrument proche du violon mais de taille supérieure.

Etapes de création

La création d’un violoncelle demande un savoir-faire très important, une grande précisions et énormément de temps (environ 300 heures). Un petit résumé des différentes étapes est présenté ci-après.

Réalisation des éclisses

Les éclisses forment le “bord du violon”. Elles sont réalisées grâce à de l’érable ondé. Un moule en métal est chauffé pour donner leur forme aux éclisses. En parallèle, des tasseaux sont créés afin d’accueillir les éclisses. Enfin, les éclisses sont fixées sur les tasseaux

Les éclisses forment donc le bord de la caisse de résonance. Celle-ci est formée de la table d’harmonie (en épicéa de résonance), du fond (en érable ondé) et enfin des éclisses (également en érable ondé). La caisse de résonance est la partie qui va recevoir les vibrations et les amplifier pour former le son de l’instrument. Le bois est le matériau par excellence pour amplifier le son. De plus, le bois est soigneusement sélectionné pour cette utilisation.

Réalisation de la table d’harmonie et du fond

La table d’harmonie est réalisée en épicéa de résonance et le fond en érable ondé. La création de ces parties se fait au rabot (des rabots de très petite taille, le plus petit étant appelé noisette) et demande une très grande précision. Ces parties sont bombées et doivent donc être entièrement façonnées à la main. La précision demandée est de l’ordre du dixième de millimètre (épaisseur d’un cheveu). Pour cela, un compas de précision permet de mesurer l’épaisseur avec une grande précision. L’étape de la création du fond et de la table est la partie qui demande le plus de temps dans le façonnage d’un violoncelle.

Ajout du filet

Le filet est triple, composé d’érable ondé et d’ébène. Il est ajouté au bord de la table d’harmonie et du fond pour permettre de donner une meilleure rigidité des bords. Cela évite que ces pièces se fendent. En plus, il donne une certaine touche d’esthétisme.

Pour ajouter le filet, une incision est réalisée sur tout le bord du violoncelle. Ensuite, le luthier va insérer le filet avec précision. Le bois formant le filet est façonné, comme pour les éclisses, par chauffage.

Ajout de la barre d’harmonie

La barre d’harmonie est un morceau d’épicéa placé sous la table d’harmonie. Il permet de rendre la table d’harmonie plus rigide car la tension des cordes est très grande. Sans cette barre, le violon s’écraserait sur lui-même. Cela est dû à la tension des cordes qui est de l’ordre de 30 kg. Cette barre permet également de mieux disperser le son dans toute la caisse d’harmonie.

Collage de la caisse d’harmonie

Le collage de la caisse de résonnance consiste à assembler les éclisses, la table et le fond. Le collage se fait avec de la colle animale. Celle-ci a l’avantage, par rapport aux colles synthétiques, de pouvoir être décollée par chauffage (en cas de réajustement nécessaire).

Réalisation du manche

Le manche est la partie où seront tendues les cordes. La partie de tête, ornementée, s’appelle la volute. Sur la volute sont vissées les chevilles qui servent à accorder l’instrument en réglant la tension des cordes. Le manche est donc composé de la volute (partie formant l’extrémité) et de la touche. La touche est faite d’ébène.

Violoncelle terminé

Lorsque le violoncelle a été totalement terminé (à part le vernissage), il a été testé lors de la manifestation “La Forêt en Fête”. Ce violoncelle a une très bonne qualité sonore et cette réalisation a été une totale réussite !